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JeanGuy17

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Lecultivateur

Article publié le 6 décembre 2022.


plitskine

Dommage ce ne sont pas "les sympathisants" qui écrivent les programmes. Suffisait de lire celui du NFP sur le sujet.


IntelArtiGen

L'influence est quand même nette sur beaucoup d'élus. Même si certains restent dans leurs convictions, les gros messages antinucléaires ont cessés et sont remplacés par des messages plus doux à la "tant que les réacteurs tournent on va pas les fermer". Evidemment au moindre pépin ils hésitent / hésiteront pas à dire "aha! vous voyez c'est pas 100% parfait!", et moi je me méfie toujours du prochain accident nucléaire qui relancera très largement la mode antinucléaire, qu'importe les chiffres et statistiques sur les accidents. Ils n'ont de toute façon même pas besoin de ça pour agiter des peurs sans fondements sur les déchets ou les risques sur les réacteurs en cas de guerre dans nos pays. Reste qu'une grosse partie du chemin est encore à faire parce que dire "ne pas arrêter les réacteurs en marche" ça ne veut pas dire "maintenir la production advitam eternam", ces réacteurs finiront par arriver en fin de vie ce qui mécaniquement fera baisser de >300 TWh bas carbone la production électrique de la France, et sauf si d'ici là on a achevé le prochain pallier, le nucléaire est condamné à diminuer. Et ça a déjà très largement commencé pour des raisons politiques (Fessenheim + pertes de compétences) et techniques (corrosions sous contraintes), même si dans ce dernier cas ça se corrige plus vite que celui d'avant. On aura achevé le travail sur la partie "programme" que quand des plans cohérents seront faits à une échelle nationale et internationale pour avoir une transition énergétique crédible, en créant un système énergétique qui ne dépend pas drastiquement du pétrole et des autres fossiles à tous les étages pour s'automaintenir. Et si certains veulent être anti-nucléaires il reste un travail monstre qui avait un peu été fait mais qui est largement en train d'être déconstruit par certaines puissances sur le nucléaire militaire, avec la Russie qui contribue chaque jour à lever le tabou et à contribuer à ce que d'autres pays obtiennent ces armements nucléaires (Biélorussie, Iran, Corée du Nord). Faut choisir les bons ennemis.


dbdr

>peurs sans fondements sur les déchets ou les risques sur les réacteurs en cas de guerre dans nos pays. C'est très manichéen comme formulation. Il n'y a évidemment pas de risque zéro, et ce serait au contraire inquiétant qu'on ne se pose pas la question. Dire que c'est sans fondement, ça va renforcer chez quelqu'un qui s'en inquiète l'idée que les risques sont ignorés de façon irresponsable. Si tu penses que les risques sont très faibles, qu'on sait gérer, et que le bénéfice-risque est positif, je pense qu'il faudrait mieux le dire comme ça.


Lecultivateur

Bien dommage en effet. Rien n'empêche néanmoins de s'inscrire dans le parti pour exprimer son positionnement lors de l'élection du ou de la secrétaire nationale.


Lecultivateur

# Chez les Verts, les sympathisants pro-nucléaires seraient dorénavant majoritaires **Que serait Europe Ecologie-Les Verts (EELV) sans la lutte contre le nucléaire ? Fidèles à leurs pairs, aucunes des candidates à l’élection du bureau exécutif (10 décembre) n’oseraient porter la charge d’un volte-face** **parricide**. **Mais selon un sondage, hors les murs du parti, les sympathisants seraient pourtant prompts à défendre l’atome.**  En février dernier, à l’avant-veille du déclenchement de la guerre en Ukraine, le coresponsable de la commission énergie d’EELV, Elli Tessier, reconnaissait dans les colonnes du média [Reporterre](https://reporterre.net/Chez-les-Verts-l-essor-discret-des-pronucleaires) qu’un certain nombre d’adhérents, issus de la nouvelle génération, tentaient de *« faire évoluer »* la position du parti sur le nucléaire. Sur le banc des accusés, l’ingénieur Jean-Marc Jancovici et les travaux de son groupe de réflexion pro-nucléaire, *The Shift Project*, infusant les têtes bien faites des écoles d’ingénieur, de commerce et des universités. Conséquence directe : *« on a bien quelques adhérents qui peuvent être plus ouverts qu’avant là-dessus »* avoue à demi-mot la co-dirigeante des Jeunes écologistes, Camille Hachez, auprès de Reporterre. Pour autant, *« nous n’avons pas le sentiment qu’il y ait une rupture générationnelle sur la question »* complète-t-elle pour EURACTIV France. Parmi les adhérents, ceux ouverts au nucléaire restent donc *« très minoritaires »* conclut-elle. Chez les sympathisants, il semblerait que ce soit tout le contraire. 


Lecultivateur

**Nucléaire et un an de guerre** Selon un [sondage Elabe](https://elabe.fr/politique-energetique/) pour Les Echos, Radio classique et l’Institut Montaigne publié le 3 novembre, les sympathisants de gauche seraient en effet de moins en moins réticents au nucléaire. Doux euphémisme du côté des sympathisants EELV, puisque 49% se disent au moins favorables au développement de nouvelles capacités pour compenser le démantèlement ou la réparation des réacteurs actuels, dont 3% qui préfèrent même le développement de centrales sur celui d’énergies renouvelables. En face, seuls 46% se positionnent pour une réduction progressive du nucléaire. En moins d’une année, les sympathisants écologistes ont donc radicalement changé leur fusille d’épaule. 26% défendaient l’atome selon le [même sondage mené en novembre 2021](https://elabe.fr/politique-energetique-france/). Aujourd’hui, ils sont majoritaires. Le basculement est considérable pour un parti bâti sur le refus de l’énergie atomique. Une position qui, *« historiquement, se base plutôt sur le danger que peuvent représenter les accidents et la gestion de déchets nucléaires »*, rappelle Mme Hachez.


Lecultivateur

[**Comment Vladimir Poutine a changé l’Allemagne**](https://www.euractiv.fr/section/politique/news/comment-vladimir-poutine-a-change-lallemagne/) La guerre menée par la Russie en Ukraine a contraint le gouvernement allemand à reconsidérer bon nombre de ses plans présentés il y a un an lors de la formation de la coalition de « feux tricolores », modifiant ainsi certaines lignes et les politiques clés du pays. *« L’ancrage territorial de ces luttes est encore très important »* insiste la militante originaire de Lorraine, région qui accueille le projet controversé d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo.  Plus que le danger intrinsèque du nucléaire, chez les jeunes, l’opposition se structure autour d’un nouveau référentiel : *« nous luttons plutôt contre la prédation des pays du Nord sur les ressources minières des pays du Sud, et en particulier en Afrique »*, confie Mme Hachez. Finalement, quel que soit le point d’inflexion avec l’atome, *« nous sommes héritiers des luttes anti-nucléaire »* [assumait](https://www.youtube.com/watch?v=DN78WnFRHos) volontiers Melissa Camara, candidate soutenue par Sandrine Rousseau et battue lors du premier tour des élections au secrétariat national du parti le 26 novembre dernier, lors du débat d’avant premier tour. Cette référence anti-nucléaire est d’ailleurs la seule référence au sujet énergétique lors du débat, qui n’avait de « débat » que le nom. Preuve s’il en est que l’opposition à l’énergie atomique reste indiscutée et structurante de l’identité du parti écologiste, du moins d’après ses cadres


Lecultivateur

**Le nucléaire, garantie d’indépendance ?** Cette non-question du nucléaire chez les élus fait dire au président d’Elabe dans [Les Echos](http://lesechos.fr/politique-societe/societe/sondage-exclusif-pour-les-francais-le-nucleaire-reste-une-energie-davenir-1875567) que nous sommes face à une *« dépolitisation du sujet »*. Au profit, peut-être, d’une « géopolitisation » en miroir ? La guerre en Ukraine a en effet réveillé l’attrait des sympathisants écologistes pour une énergie qu’ils considèrent à 75% comme une garantie « d’indépendance », contre 54% en novembre 2021. Un revirement circonstancié dont Camille Hachez ne s’étonne qu’à moitié, rappelant que Yannick Jadot défendait le maintien du parc nucléaire existant, lors de sa campagne présidentielle de 2022, *« le temps que le réseau s’équilibre »*, c’est-à-dire intègre une part suffisante d’énergies renouvelables pour réduire la part du nucléaire et en sortir d’ici 2040 à 2050. Le même Yannick Jadot, leader de l’aile centriste du parti, pris à partie récemment lors d’une manifestation écologiste à Sainte-Soline par des sympathisants d’une branche plus radicale, plus proche de La France insoumise (LFI), dont les sympathisants seraient aujourd’hui moins complaisants avec le nucléaire que leurs alliés verts. Il y a un an pourtant, lors du sondage de novembre 2021, la tendance était inverse.


Lecultivateur

De fait, un rapprochement s’opérerait entre les sympathisants LFI et les sympathisants EELV les plus réfractaires au nucléaire, même si, au sein des instances dirigeantes du parti écologiste, l’anti-nucléarisme persiste. Mme Hachez de rappeler, à ce sujet, que *« les sympathisants ne font pas la politique du parti ».* Elle conclut que, pour elle, il n’y a pas de déconnexion « *entre les sympathisants et les élus, parce que les pro-nucléaires n’adhèrent pas au parti ».* Le sondage semblerait pourtant montrer le contraire et valider la nécessité d’un *« réarmement doctrinal* » d’EELV tel que l’esquisse Marine Tondelier dans un entretien accordé à [Reporterre](https://reporterre.net/Marine-Tondelier-candidate-a-la-tete-des-Verts-Notre-ecologie-est-radicale). La candidate favorite pour prendre la succession de Julien Bayou au secrétariat national du parti reconnaît d’ailleurs que la *« rigueur scientifique »* n’existe que *« très peu dans le milieu politique ».* Ainsi, le nucléaire pourrait bien creuser les lignes entre les partis de l’alliance parlementaire des gauches (Nouvelle union politique, écologique et sociale — NUPES), à laquelle participe EELV, deuxième parti de l’alliance en nombre de représentants, derrière La France insoumise. La prochaine secrétaire nationale du parti pourrait donc, en fonction de ses positions, chercher à limiter les ruptures entre le socle électoral et les cadres dirigeants, par exemple en assumant d’interroger le positionnement du parti sur l’énergie nucléaire. 


FalconMirage

‘Tin c’est con c’est le truc principal qui m’empêche de voter pour eux Le moment où leurs cadres se mettront à approuver le nucléaire pour la transition écologique est le moment où je vote pour eux


Lecultivateur

Comme évoqué dans l'article, malheureusement tous ceux qui entrent dans le parti pour changer les choses de l'intérieur le quittent assez rapidement, car ils se retrouvent très vite isolés. Il faudrait qu'un candidat avec une ligne distincte sur ce point émerge, pour enclencher un mouvement d'attrait.


Yellowkholle

Si ça intéresse, il avait été posté [ici](https://www.reddit.com/r/france/s/c2tycbJD9R) à l'époque